EN FINIR AVEC UNE AGRICULTURE RUDIMENTAIRE

LIVRAISON DES MACHINES AGRICOLES PAR DES SOCIETES LOCALES

Les producteurs satisfaits de la qualité des équipements agricoles

Le programme de mécanisation de l’agriculture est en marche au Bénin. Ceci, avec le concours des sociétés locales qui ont pu livrer et mettre à la disposition des paysans des équipements de qualité. Les machines agricoles très appréciées par les paysans La vision du gouvernement est de faire du Bénin d’ici 2015, une puissance agricole dynamique, compétitive, attractive, respectueuse de l’environnement, créatrice de richesse et répondant aux besoins de développement économique et social de la population. Et pour y parvenir, le Chef de l’Etat, le Dr Thomas Boni Yayi s’est donné les moyens à travers la mise en place des premiers équipements agricoles modernes depuis la campagne agricole 2008-2009. Il s’agit des tracteurs, des faucheuses, des motoculteurs, des décortiqueuses et plus de 60 remorques à mettre à la disposition des paysans sur toute l’entendue du territoire national. Sur ce projet, le Président de la République a bénéficié des services de qualité offerts par les entreprises locales qui ont réussi en un temps record à mettre les équipements agricoles à la disposition des paysans. Ceci, contrairement à ce qui passait où ce sont des sociétés étrangères qui auraient toujours la part belle dans ces genres de marchés de fournitures d’équipements et qui après livraison disparaîtraient sans le service après vente. Mais les paysans eux sont rassurés au triple plan de la qualité des équipements, du suivi et de l’assistance technique dans le champ et surtout de la garantie d’un an pour procéder à la réparation des tracteurs. En attendant d’en arriver là, c’est un satisfecit général qui se note dans le rang des producteurs qui sont parvenus grâce aux machines agricoles à emblaver des centaines d’hectares de terre en vue d’augmenter la productivité. Ainsi, selon plusieurs témoignages concordants, les grands exploitants agricoles ont pu passer de 100 à 300 hectares dans des bassins vivriers. Ceci, en attendant le deuxième lot de matériels constitué des essoucheuses, de 200 charrues à dix, de 64 remorques, de 10 friteuses de noix, de 10 râpeuses de manioc, de 15 compresses de karité, de 10 batteuses de riz, de 5 presse d’huile de palme et de 10 égreneuses de maïs. Là encore, les sociétés locales sont disposées à offrir de meilleures prestations, des garanties et les assurances nécessaires pour la pérennisation du programme. Il ne peut en être autrement surtout qu’il ne s’agit pas ici des marchés de travaux où l’expérience est exigée. En effet, une entreprise créée ce jour peut gagner un marché de 100 milliards demain en achat-vente. Des rendements meilleurs Selon le ministère de l’agriculture, le volume global de la production céréalière a augmenté au Bénin de plus de 277.232 tonnes grâce à la contribution des sociétés locales qui, en plus de la garantie dans le service offert, ont permis à l’Etat de percevoir des impôts. Des prouesses qui ne sont pas du goût de certains qui font feu de tout bois pour saboter l’ambitieux programme de mécanisation de l’agriculture et jeter par la même occasion le trouble dans l’opinion publique. Or, grâce aux machines agricoles, l’Office national d’appui à la sécurité alimentaire (Onasa) a pu constituer lors de la campagne dernière, des stocks de maïs, de riz et de sorgho à mettre à la disposition des populations pendant la période de soudure. Une politique qui a permis aux populations d’améliorer leur pouvoir d’achat. Et plus de 5.000 tonnes de stock de maïs ont été constituées sur toute l’étendue du territoire national pour permettre à la population de faire face à l’inflation alimentaire. Une preuve de plus que les sociétés locales ont véritablement joué leur partition dans la fourniture des machines agricoles, de leur suivi sur le terrain et de la réussite du programme de mécanisation de l’agriculture désormais une réalité au Bénin. Toute chose pour convaincre les plus sceptiques et mettre fin à la polémique créée de toutes pièces autour de la qualité des machines. Du reste, les paysans sont mieux placés que quiconque pour apprécier à juste valeur les équipements mis à leur disposition et ils ne se font pas priés pour le dire. 10-12-2009, Moussa EL-HADJI MAMA