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Iredey Blog Emergence

Edgard Guidibi : sur Canal 3

26 Janvier 2009 , Rédigé par ibe_master Publié dans #Actualités

Edgard Guidibi sur Canal 3 :" Je suis un homme qui croit profondément au changement. " Pour pouvoir faire tout ce que nous exigeons de lui, il est légitime que Yayi Boni veuille plus de pouvoir "
Cotonou, le 23 janvier 2009

L’émission télévisée " Face à face " de la Chaîne Canal 3 a reçu sur son plateau deux invités : le Conseiller du Chef de l’Etat, Edgard Guidibi, avec pour vis-à-vis, Aimé Cheffa. A travers son franc-parler et la force de ses arguments difficilement irréfutables, Edgard Guidibi a, une fois de plus, convaincu que le changement est loin d’être une gageure.

Son absence sur les médias.

Après s’être absenté pendant quelques temps des médias de notre pays, lui qu’on était habitué à voir bien souvent, sur nos chaînes et radios, il lui a été posé la question de savoir ce qu’il en était. Ce silence, selon une presse, avait même été interprété, à tort comme un imbroglio qui l’opposait au Chef de l’Etat. Sans détours, Edgard Guidibi a expliqué qu’il n’en était rien de grave. Ceci étant, il a reconnu tout de même que certains détracteurs en ont profité pour y aller de leurs basses manœuvres, pour semer la zizanie entre le Chef de l’Etat et certains de ses proches collaborateurs.

En réalité, il ne s’agissait pas pour lui, de venir s’éterniser sur les écrans, lorsque cela ne s’avérait pas opportun. Chaque intervention correspondait par conséquent, à un besoin de délivrer un message précis, ce qui s’inscrivait dans une démarche bien définie. Selon ces mots, à une phase de décristallisation. Cette phase était suivie d’un moment de silence pour observer et voir le comportement des uns et des autres.

Les réalisations du changement

Alors que l’invité Aimé Cheffa a estimé que les réalisations du gouvernement du changement n’étaient pas importantes, et que le changement n’était pas perceptible, son vis-à-vis, le conseiller Edgard Guidibi a fait un bref rappel de quelques secteurs clés ayant été soumis à des bouleversements positifs.

" Nul ne peut prétendre qu’on est au même point qu’en 2006 " Le secteur pétrolier :

Il ne restait presque pas d’essence dans nos pompes, en Avril 2006. A ce jour, en plus des provisions fréquentes et suivies, nos villes ont connu de profondes métamorphoses, avec l’avènement des minis-stations qui jonchent tout le pays. Ce qui a permis aux populations de faire le deuil des désagréables pénuries d’essence auxquelles elles étaient habituées.

Les Micro-finances

L’institution de cette forme de crédit avait soulevé un tôlé de la part de certains détracteurs qui la prédestinaient à un cuisant échec. A ce jour, cette formule, non content d’avoir connu un succès indéniable, connait de nouvelles variantes telles que le FNPEJ, qui permet à la jeunesse béninoise de bénéficier de prêts allant jusqu’à 30 millions, pour démarrer leurs activités.

La gratuité de l’enseignement primaire

Désormais, l’instruction n’est plus soumise aux mêmes aléas qu’autrefois. Les parents peuvent offrir à leur progéniture, bien que n’ayant pas les moyens, une formation convenables dans les enseignements publics de notre pays. Ce qui va réduire de façon conséquente, le taux d’analphabétisme.

Trop de pouvoir pour Boni YAYI.

Tout le monde n’a qu’un reflexe quand tout ne va pas comme souhaité, de ne s’en prendre qu’à une seule personne : le Chef de l’Etat Boni YAYI. Dans le même temps, certaines personnes lui reprochent de vouloir trop de pouvoir. Paradoxe ! il est tout de même concevable qu’une personne à qui l’on demande davantage puisse obtenir de nous, davantage de pouvoir, pour nous satisfaire au mieux.

Infrastructures modernes

Faisant référence à la Côte d’Ivoire d’antan, eldorado de l’Afrique occidentale, le Conseiller Edgard Guidibi a évoqué que le développement de ce pays était en partie, dû à ses infrastructures modernes, qui attiraient de nombreux investisseurs étrangers. A travers donc des routes praticables et bien tracées, notre pays pourra offrir un intérêt particulier à tous les étrangers qui souhaitent y développer leurs activités. Il s’en suivra forcément pour notre économie, l’entrée de devises, et par conséquent, un mieux-être économique certain.

Pour finir, le Conseiller Edgard Guidibi a insisté sur la nécessité d’intégrer le changement à notre manière de penser, plutôt que de lui coller un cliché purement politique. Car, poursuit-il, toutes les grandes nations, tous les grands hommes sont arrivés à un certain succès parce qu’ils ont voulu sortir des sentiers battus et croire profondément que seul le changement peut leur apporter le salut tant espéré.

Armel Koyè

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