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Iredey Blog Emergence

Patrick Lozes , béninois d'origine se retire de la course ...

18 Mars 2012 , Rédigé par ibe_master Publié dans #Politique

Patrick Lozès se retire de la course présidentielle pour se consacrer à la création du premier parti français de la diversité
Biographie

Né au Bénin le 13-01-1965, Patrick Lozès arrive en France à l’âge de 14 ans . Il est élevé par sa mère en banlieue parisienne (Tremblay-en-France, Villepinte)

Docteur en Pharmacie, titulaire d’un DEA de toxicologie et d’une maîtrise de sciences biologiques et médicales, Patrick Lozès est également titulaire d’un diplôme de 3ème cycle de l’Ecole supérieure de commerce de Paris  (2001, ESCP).

En 2002, il est candidat aux élections législatives de la première circonscription de Paris.



Paris, le vendredi 16 mars 2012

Le 22 septembre 2011, date anniversaire de la proclamation de la Première République, devant une salle enthousiaste à Belleville, j’annonçais ma candidature à l’élection présidentielle de 2012. Depuis lors, j’ai parcouru des centaines de kilomètres à la rencontre des Français et des élus, privilégiant le contact direct aux petites phrases et vaines polémiques.

N’étant pas en mesure d’atteindre le palier des 500 signatures nécessaires pour me présenter à l’élection présidentielle, je me vois contraint de retirer ma candidature. Je remercie toutefois les centaines d’élus courageux qui m’ont apporté leurs parrainages et m’ont permis d’espérer atteindre cet objectif jusqu’au dernier moment.

« Je n’ai pas répondu aux appels de ralliement »

Dans cette campagne, j’ai été le seul candidat à aborder sans tabou ni complexe deux questions essentielles pour l’essor et l’unité de notre pays : la diversité de la société française et l’incroyable potentiel des banlieues. Je ne peux me résoudre à ce que ces priorités essentielles s’évanouissent au gré de l’agenda électoral. La tâche qui incombe aux défenseurs d’une France qui assume ses diversités et sache pleinement en tirer parti demeurera immense trop longtemps encore.

J’apporterai une nouvelle pierre à ce combat en créant dans les mois qui viennent le premier parti politique de France dédié aux questions de diversité.

A ce jour, seules des associations portaient la thématique de la diversité, comme ce fut naguère le cas pour l’écologie. Leur message n’étant toujours pas compris des partis politiques traditionnels, il faut désormais prendre les devants. Quand une société est en avance sur ses élites, il est vain de chercher à vouloir prendre place dans la remorque. Si je suis resté attentif à d’éventuels signes sincères d’ouverture sur le plan des idées, je n’ai donc pas répondu aux appels lancés par certains grands partis en vue d’un ralliement.

Ce nouveau parti, dont l’identité sera dévoilée à l’ouverture de la campagne des législatives, sera ouvert à tous les citoyens qui partagent les idéaux de la République et concourra à l’expression du suffrage universel. Il présentera à toutes les élections des candidats qui s’engageront à favoriser la jeunesse et le renouvellement de la classe politique française. Il se consacrera à promouvoir une diversité responsable, qui exclut toute forme de communautarisme. Une diversité des droits et des devoirs, qui travaille et contribue au développement de la France, une diversité patriote, une diversité qui est l’essence même de notre contrat républicain.

Des axes de travail pour la période 2012-2017

Les semaines qui viennent seront donc consacrées à la fondation de notre mouvement. Elles seront aussi l’occasion d’entamer, avec les principaux candidats qui restent dans la course à l’Élysée, un dialogue sur le sens de notre démarche, et de leur exposer nos premiers axes de travail :

L’autorisation de « statistiques » : anonymes, volontaires, auto-déclaratives et sans constitution de fichiers pour évaluer la discrimination en France,

• Le lancement d’une étude nationale sur le coût économique des discriminations,

• La création d’une Agence nationale pour l’essor des Talents émergents des quartiers populaires,

La suppression des ZEP et l’indexation de la dotation aux établissements en fonction du nombre d’élèves « décrocheurs » ayant besoin d’un soutien scolaire individualisé obligatoire et gratuit

L’obligation pour l’État de doter les quartiers populaires de services publics minimums équivalents à ce qu’ils sont en moyenne dans le pays (enseignement, police/justice, transport, santé).

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