Les Béninois aspirent à un mieux-être durable ...
APA- Cotonou (Bénin) A plus d’un an de la prochaine élection présidentielle de mars 2011, les Béninois souhaitent vivement pour le prochain mandat, un homme de consensus capable de leurs assurer un mieux-être durable.
"Dès mars 2011, nous aspirons tout simplement à un mieux-être qui nous procure l’accès à l’éducation, à la santé, au travail, à un abri décent, à l’eau potable, à un environnement sain et durable, à la sécurité et à une certaine qualité de la vie", déclare à APA la dame Pélagie Tchégninougbo, vendeuse de condiments au marché de Dantokpa à Cotonou.
Pour Cyprien Hounkpatin, un maître maçon de la même ville, "ces aspirations ne peuvent se réaliser dans un Etat de violence, d’incertitude ou de fragilité sociale, mais plutôt dans un espace de liberté, c’est à dire de droit et de devoir".
"Je veux non seulement, en 2011, un Bénin libre et démocratique dans lequel chacun de nous dit et écrit ce qu’il pense dans le respect des autres, mais aussi un pays où chacun a un emploi, exerce effectivement une activité qui lui permette de vivre décemment avec sa famille", a-t-il souhaité.
Selon, Alfred Tchaboua, un conducteur de Zémidjan (taxi moto) à Porto-Novo, les hommes politiques béninois qui ambitionnent d'accéder à la magistrature suprême du pays en 2011, doivent tout faire pour présenter un programme de société qui répondra aux véritables aspirations de tout le peuple béninois, celle de mieux-être.
"Depuis les premières élections présidentielles de 1991, de l’ère du renouveau démocratique jusqu’à la veille de la cinquième en 2011, les présidents que le peuple béninois avait plébiscités n’ont jamais répondu à l’attente de ce peuple à travers leurs programmes de société", a-t-il fait observer.
"A la place d’un programme de société pouvant résoudre la misère de ce peuple, nous avons assisté, avec impuissance à des programmes qui ont plongé toute la population dans une grande misère".
Abondant dans le même sens, la dame Edwige Dossou, vigile dans une société de police privée, à Cotonou, fait remarquer que le Béninois de 2010 est plus pauvre que celui des années des indépendances du pays en 1960.
"Le constat est très amer, la misère s’accroît dans le pays en fonction du taux de chômage", a-t-elle fait observer, invitant au passage les prochains candidats potentiels à la magistrature suprême du pays à des actions concertées pouvant sortir le pays de cette situation.